Quand « Labatut en Fête » nous fait son cirque…


 


Ce 20 juin, avec un jour d’avance, Labatut-Rivière a vécu pour la première fois sa Fête de la Musique, et ce grâce à la toute jeune association « Labatut en Fête » qui a fait le pari, un peu fou, d’en relever le défi. Pari réussi !


Pour ce temps fort musical et solsticial, le campement fut établi au bord de l’Adour et sous chapiteau s’il vous plaît ! Quand « Labatut en Fête » fait son cirque rien ne l’arrête !

La logistique qu’exige un tel événement n’a pu se mettre en place qu’avec le concours d’une cohorte de bénévoles, en amont, pendant et après la fête. Mise en place du chapiteau et du mobilier, sonorisation, éclairage, buvette, restauration, pyromanes et artificiers – je pense ici notamment aux feux de la St Jean et au feu d’artifice sur lequel nous reviendrons - chacun fut à son poste avec un dévouement sans faille. A vouloir les citer tous au « tableau d’honneur » mieux vaut encore n’en citer aucun, par peur d’en oublier. Un coup de chapeau également à l’Adour’able Auberge qui, avec son « bar à pâtes », vint compléter le dispositif.


Vers les 19 heures, alors que Nicolaï et son duo Flying Bananas donnait le coup d’envoi avec une magistrale série de blues et de rythm and blues à vous chavirer les souvenirs, le pont de l’Adour lui fit écho. Et pour cause ! l’ensemble de percussionnistes du groupe Samba’dour , dirigé par Marc Cabalel, venait de le prendre d’assaut au rythme endiablé de la Batucada. Pendant l’espace d’un instant, le vieux pont se vit ainsi transporté, comme les spectateurs, en plein carnaval de Rio. L’envoûtement faisait son œuvre, la Fête de la Musique pouvait commencer. Celle-ci finira tard, fort tard même, vous diront les survivants…


 

 

 

 

 



Le trio Fret Swing et son jazz manouche, présent pour la seconde fois à Labatut tant il avait subjugué le public en novembre dernier, accompagna avec maestria ce marathon nocturne.


Et que dire de Roberto Larrieu et de son violon…Lui qui, se fondant talentueusement dans tous les styles et tous les rythmes, fut le compagnon de route de cette confrérie musicale réunie, pour un soir de rêve, au bord de l’Adour.



L a fête battait son plein quand brusquement les berges s’enflammèrent pour un feu d’artifice surprise, non prévu au programme. Et cela grâce à qui ? A Denis Lagrange, labatutois et professionnel de la pyrotechnie à qui nous devons, rappelez-vous, le remarquable spectacle pyrotechnique, justement, du 14 août dernier. Celui-ci est encore dans toutes mémoires, enfin presque, si l’on excepte de rares esprits chagrins qui viendraient à se plaindre de n’avoir pas un feu d’artifice… par semaine.


L’illumination des berges de l’Adour rendit-elle jaloux le monumental bûcher préparé pour les feux de la St Jean ? Toujours est-il que ce dernier fit jaillir vers le ciel, comme en réponse, d’immenses flammes et des milliers de lucioles. Vue l’heure tardive de ce monstrueux brasier, petits et grands sont entrés ainsi de plain-pied dans ce 21 juin et le solstice d’été, fêtant dignement le jour le plus long de l’année.


Je vous l’avais dit au tout début : pari réussi pour cette toute première Fête de la Musique !


A l’année prochaine donc mais dieu que l’attente va nous sembler longue ! Tous nos remerciements et compliments à « Labatut en Fête » ainsi qu’à sa troupe de bénévoles.



Alain F.



 

Les photos c'est par ici

 

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